À l’occasion de la canonisation de Mère Teresa, le 4 septembre 2016, le CFRT ressort de ses archives un film en noir et blanc tourné en 1972 à une époque où elle était encore peu connue en France.

Interview de François Gauducheau, été 2016

Pourquoi ce titre Mt 25.35 Mère Teresa de Calcutta ?
Lorsque l’équipe film s’est trouvée face à Mère Teresa, nous avons eu sous les yeux comme une incarnation de cette béatitude tirée de l’Evangile de Matthieu, 25, 35: « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez accueilli… » ; d’où le titre de ce documentaire.

La vocation ? C’est la vie !
À la fin du film, un dialogue s’est instauré entre mère Teresa et l’équipe qui l’interviewe. En très peu de temps, elle nous alivré le fruit de son expérience comme un testament universel. Extraits.

 

Extrait du film : interview de Mère Teresa

Qu’est-ce qu’un missionnaire ?
« Un missionnaire, c’est celui qui porte l’amour du Christ. Chaque homme se doit d’être un missionnaire de la Charité, les hindous, les musulmans … C’est une vocation dans la vocation. »

Ce choix d’être pauvre parmi les pauvres : d’où vous vient-il ?
« La pauvreté c’est un abandon, un abandon complet à Dieu. C’est l’accepter comme il vient, accepter ce qu’il donne et donner ce qu’il prend.
Nous devons aussi être pauvres matériellement pour pouvoir comprendre les pauvres. Mais, eux, sont forcés d’être pauvres alors que pour nous, c’est un choix….
Nous sommes ici pour faire la volonté de Dieu, non ?! [De la congrégation des sœurs de Lorette à celle des missionnaires de la Charité] Ce n’était pas une rupture, ce fut l’accomplissement de la volonté de Dieu. Et la vocation c’est ça : nous devons être ce que Dieu veut que nous soyons. Vous aussi vous avez votre vocation !
En accomplissant votre vocation d’homme de télévision, vous faites ce que Dieu veut pour vous. Quand Dieu veut que vous fassiez quelque chose, il vous donne aussi la grâce pour le faire.
Sans lui je ne peux rien, mais avec lui, je peux tout ! »


Propos recueillis par Marine de Vanssay en juillet 2016